«L’essentiel,
c’est que ça soit sympa»
Markus Wickihalter souhaite avant tout savourer ses dernières années dans le métier.
«Il y a pas mal de concurrence à Einsiedeln», confie Markus Wickihalter, de Blumenträff. Bien qu’il soit le plus cher du coin, il ne peut pas non plus tripler le prix d’achat comme recommandé. Les semaines de 80 à 90 heures ne sont pas rares. Blumenträff propose un style opulent et des compositions sculpturales élaborées. «Beaucoup ne sont jamais vendues», concède le maître-fleuriste. «Mais c’est notre meilleure publicité.» Dans la dépendance en face, on trouve de la décoration, des plantes d’intérieur et des créations spéciales. Markus Wickihalter a consigné dans un manifeste interne la manière dont il souhaite travailler à Blumenträff: les compositions florales doivent être vivantes, rieuses et joyeuses, et toutes les personnalités doivent pouvoir s’épanouir et se développer. Il a «démissionné» de son poste de directeur et se consacre à la formation. Pour motiver ses collaboratrices, il leur donne de l’espace pour leur art floral. «L’essentiel, c’est que ça soit sympa.»
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Avec l’âge, il se détache toujours plus de l’aspect lucratif. De plus, la hausse des salaires et des loyers compliquent les choses. Mais, jusqu’à présent, tout a fonctionné de justesse. Pour ses dernières années, il souhaite encore davantage laisser libre cours à sa créativité …
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